10 de septiembre de 2009

Melancolía

Creo que hay ciertas personas que tienden a la melancolía y sé que yo soy una de ellas. Así que, aunque no es ése mi estado de ánimo ahora, al escuchar esta canción en la peli Le parfum d'Yvonne, he tenido que venir a postearla...




Sa jeunesse

Lorsque l'on tient
Entre ses mains
Cette richesse
Avoir vingt ans
Des lendemains
Pleins de promesses
Quand l'amour sur nous se penche
Pour nous offrir ses nuits blanches

Lorsque l'on voit
Loin devant soi
Rire la vie
Brodée d'espoir
Riche de joies
Et de folies
Il faut boire jusqu'à l'ivresse
Sa jeunesse

Car tous les instants
De nos vingt ans
Nous sont comptés
Et jamais plus
Le temps perdu
Ne nous fait face
Il passe

Souvent en vain
On tend les mains
Et l'on regrette
Il est trop tard
Sur son chemin
Rien ne l'arrête
On ne peut garder sans cesse
Sa jeunesse

Avant que de sourire et nous quittons l'enfance
Avant que de savoir la jeunesse s'en fuit
Cela semble si court que l'on est tout surpris
Qu'avant que le comprendre on quitte l'existence

Lorsque l'on tient
Entre ses mains
Cette richesse
Avoir vingt ans
Des lendemains
Pleins de promesses
Quand l'amour sur nous se penche
Pour nous offrir ses nuits blanches

Lorsque l'on voit
Loin devant soi
Rire la vie
Brodée d'espoir
Riche de joies
Et de folies
Il faut boire jusqu'à l'ivresse
Sa jeunesse

Car tous les instants
De nos vingt ans
Nous sont comptés
Et jamais plus
Le temps perdu
Ne nous fait face
Il passe

Souvent en vain
On tend les mains
Et l'on regrette
Il est trop tard
Sur son chemin
Rien ne l'arrête
On ne peut garder sans cesse
Sa jeunesse...

Charles Aznavour


[Cuando uno tiene
Entre sus manos
Esta riqueza
Tener veinte años
Mañanas
Llenos de promesas
Cuando el amor se nos acerca
Para ofrecernos sus noches en vela

Cuando uno ve
Ante sí
A la vida reír
Bordada de esperanza
Rica en alegrías
Y en locuras
Debe beberse hasta emborracharse
Su juventud

Porque todos los instantes
De nuestros veinte años
Están contados
Y nunca más
Veremos de nuevo
El tiempo perdido
Pasa

A menudo en vano
Tendemos las manos
Y nos arrepentimos de ello
Es demasiado tarde
En su camino
Nada lo para
No podemos conservar para siempre
La juventud

Antes de que sonriamos, dejamos la infancia
Antes de que sepamos, la juventud se escapa
Parece tan corto que nos sorprende
Que antes de entenderlo, dejemos la existencia]


(Por cierto, por lo que cuenta Aznavour en la introducción parece que la escribió con veintipocos años...)

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