30 de octubre de 2008

L'éffet papillon



Si le battement d'aile d'un papillon quelque part au Cambodge
Déclenche sur un autre continent le plus violent des orages
Le choix de quelques uns dans un bureau occidental
Bouleverse des millions de destins surtout si le bureau est ovale
Il n'y a que le l'ours blanc qui s'étonne que sa banquise fonde
Ca ne surprend plus personne de notre côté du monde
Quand le financier s'enrhume ce sont les ouvriers qui toussent
C'est très loin la couche d'ozone mais c'est d'ici qu'on la perce
C'est l'effet papillon petites causes, grandes conséquences
Pourtant jolie comme expression, petites choses dégâts immenses

On l'appel retour de flamme ou théorie des dominos
Un murmure devient vacarme comme dit le proverbe à propos
Si au soleil tu t'endors, de biafine tu t'enduiras
Si tu met un claque au videur, courir très vite tu devras
Les paroles ont été trouvées sur www.tourte.org
Si on se gave au resto c'est un fait nous grossirons
Mais ça c'est l'effet cachalot, revenons à nos moutons (à nos papillons)
Allons faire un après midi aventure extra conjugal
Puis le coup de boule de son mari alors si ton nez te fait mal
C'est l'effet papillon c'est normal fallait pas te faire chopper
Si par contre t'as mal au front ça veut dire que c'est toi le mari trompé

Avec les baleines on fabrique du rouge à lèvres, des crèmes pour fille
Quand on achète ces cosmétiques c'est au harpon qu'on se maquille
Si tu fais la tournée des bars demain tu sais que tu auras du mal
Pour récupérer à 8h ton permis au tribunal
C'est l'effet papillon petites causes, grandes conséquences
Pourtant jolie comme expression, petites choses dégâts immenses

Le papillon s'envole
Le papillon s'envole
Tout bat de l'aile

Le papillon s'envole
Le papillon s'envole
Tout bat de l'aile

Bénabar

(El efecto mariposa

Si el aleteo de una mariposa en algún confín de Camboya
Desencadena en otro continente la tormenta más violenta

La decisión de algunos en un despacho occidental
Conmociona millones de destinos
Sobre todo si el despacho es oval

Sólo el oso polar se sorprende
de que su trozo de hielo se funda
Eso en este lado del mundo ya no nos pilla de nuevas

Cuando el financiero se constipa, son los obreros los que tosen
La capa de ozono está bien lejos, pero se agujerea desde aquí

Es el efecto mariposa: pequeñas causas, grandes consecuencias
Aunque es una expresión bonita, pequeñas cosas, daños inmensos

Se le llama retorno de llama o efecto dominó
Un susurro se convierte en estrépito, como dice el proverbio

Si te duermes al sol, de crema contra las quemaduras tendrás que rebozarte
Si le pegas al segureta, echando patas tú saldrás

Si nos cebamos en el restaurante, está claro que engordaremos
Pero eso es el efecto cachalote, volvamos a nuestras ovejas (a nuestras mariposas)

Si te vas de aventura extraconyugal esta tarde
Después viene el cabezazo de su marido.
Así que si lo que te duele es la nariz,
es el efecto mariposa, es normal, no haberla cagado.
Pero si lo que te duele es la frente, entonces es que eres tú el cornudo.

Con las ballenas se fabrica el pintalabios, las cremas para chicas
Cuando compramos cosméticos, nos maquillamos con arpón

Si vas de bar en bar, ya sabes que mañana te mañana te costará
recuperar tu carnet a las 8 en el juzgado

Es el efecto mariposa: pequeñas causas, grandes consecuencias
Aunque es una expresión bonita, pequeñas cosas, daños inmensos

La mariposa echa a volar
La mariposa echa a volar
Todo está en peligro

La mariposa echa a volar
La mariposa echa a volar
Todo está en peligro)

29 de octubre de 2008

Monospace



Elle me manipule...
Elle ondule, et moi, je roucoule
Quand elle demande la lune
J'y peux rien, mais j'hulule
Elle est tellement pure
Un concentré de femme idéale
En la diluant dans l'eau
On pourrait faire dix filles normales
Ce n'est qu'une petite chanson d'amour de plus
Quand je pense à elle de drôles de choses se passent
Parfois je m’imagine
Sur la route des vacances
En bon chef de famille
Au volant d’un monospace
Avec un cercle en plastique
On appuie dessus ça sort, ça fait porte gobelet
Et un truc très pratique
Pour ranger les pièces de monnaie
Rester bloqué sur l’autoroute
Chassé croisé du mois d’août
Pourrait presque me tenter
Si elle s’assoit à mes côtés
Les enfants un peu de silence
Vous attendrez maintenant
La prochaine station essence
Fallait y penser avant
Ce n'est qu'une petite chanson d'amour de plus
Quand je pense à elle de drôles de choses se passent
On me verra peut-être
A la tombée du jour
Me balader en poussette
Au bord de la mer
Congés d’été, si elle y tient
Je deviendrai un aoûtien
Mais j’insiste sur un point
Et je déclare devant témoin
Même si elle menace, me supplie à genoux
Je n’irai pas manger une glace avec un pull autour du cou.

Bénabar

(Monovolumen

Ella me manipula
Se mueve y yo me arrullo
Cuando pide la luna
Como no puedo dársela, aúllo.
Es tan pura,
Un concentrado de mujer ideal,
Diluyéndola en agua,
Se podrían obtener diez chicas normales.
No es más que otra cancioncilla de amor,
Cuando pienso en ella, cosas raras pasan.
A veces me imagino
En la carretera, de vacaciones
Como un buen padre de familia
Al volante de un monovolumen
Con un cacharro de plástico
Que lo aprietas y sale un posavasos
Y una cosa muy práctica
Para guardar monedas.
Quedarme atrapado en la autopista
En pleno mes de agosto
Podría casi ser tentador
Si ella está sentada a mi lado.
¡Niños, un poco de silencio!
Ahora tendréis que esperar
a la próxima gasolinera,
haberlo pensado antes.
No es más que otra cancioncilla de amor,
Cuando pienso en ella, cosas raras pasan.
Quizá me veáis
Al atardecer
Pasearme empujando un carrito
Al borde del mar.
Vacaciones de verano, si ella quiere
me haré “agostino”.
Pero insisto en una cosa,
Y lo declaro ante testigos,
Aunque me amenace, aunque me lo pida de rodillas
¡Nunca iré a tomar un helado con el jersey alrededor del cuello!)

Menudo estrés...

...de fin de semana.

Dos días intentando separar (sin éxito) a estas dos temibles fieras...



Recluidos en la casa, mirando por las ventanas caer la lluvia sin parar...



Y teniendo que soportar al brotao de n., que no ha dejado de rajar ni un solo instante...



Y encima, pasando hambre.

Qué bien hizo B. al quedarse en Madrid...

24 de octubre de 2008

Me voy pa'l pueblo

Me voy pa’l pueblo, hoy es mi día,
Voy a alegrar toda el alma mía.

Me voy pa’l pueblo, hoy es mi día,
Voy a alegrar toda el alma mía.


Echaremos de menos a los ausentes (incluso a algún que otro desgraciao...), disfrutaremos (de) los presentes.

Y de El Empalme. (Pero cómo me mola...).
Gracias a algún alma generosa que grabó (con una calidad más que aceptable) y después colgó en la red el mítico concierto de Leonard Cohen en Amsterdam del pasado julio, he venido esta mañana a Toledo soltando lágrimas de emoción mientras volvía a escuchar al maestro recitar las verdades eternas, sencillas, luminosas que pueblan sus canciones.

Y también he vuelto a recibir la enseñanza (pocos meses han pasado, y ya lo había olvidado...) del significado oculto de la vida.

Termina la canción Tower of song, con los cadenciosos coros de las sublime Webb sisters (doo dum dum dum di doo dum dum...), y Leonard les dice, nos dice:

Don't stop singing
Please, don't ever stop

Sing me to bed in the evening
And sing to me when I rise up in the morning

Because, it just came to me, friends,
I've been trying to unravel the mysteries of the philosopies and the religions
I've been trying to penetrate the complexities
And tonight, at this moment, it's come to me, it's come to me,
The revelation has finally come to me
And I have the answer and I'm gonna share it with you,
Because I'm not the kind of chap that keeps these things to himself

Ok, are you ready?
'Cause here's the answer:

Doo dum dum dum di doo dum dum...

22 de octubre de 2008

Y a une fille qu'habite chez moi



Plusieurs indices m'ont mis la puce à l'oreille
J'ouvre l'oeil
J'vais faire une enquète pour en avoir le coeur net
Ca m'inquiète

Y a des détails qui trompent pas

Les draps la couette et la taie d'oreiller
Sont plus dépareillés
A coté de mes fringues en boule
Y a des vêtements pliés et repassés

Y a des détails qui trompent pas
J'crois qu'y a une fille qu'habite chez moi !

Deux brosses à dent dans la salle de bain
Du savon sans savon et le sèche-cheveux
C'est certainement pas le mien
Des petites boules bizarres
Pour parfumer la baignoire
C'est un vrai cauchemar
Quelqu'un a massacré tous mes amis cafards !

Dans la cuisine des sachets de thé
De verveine de camomille
Un message sur le répondeur d'une mère
Qu'est pas la mienne
V'là qu'elle s'en prend à ma famille !

Y a des détails qui trompent pas

Quelqu'un en douce a fait la vaiselle
Où sont mes habitudes mon ménage trimestriel ?
J'ouvre le frigo horreur c'est d'la folie !
Y a plein de légumes !
Y a même des fruits !

Y a des détails qui trompent pas
J'crois qu'y a une fille qu'habite chez moi !

Où sont mes potes qui glandaient devant la télé
Les boîtes de pizza les paquets de chips éventrés
Les mégots de cigarettes écrasés dans les assiettes
Ma collection de new look ? Aux oubliettes !

Sur la table de nuit y a plus de capotes mais de l'aspirine
Y a une fille qu'habite chez moi
Y a aussi des bougies contre l'odeur de la nicotine
Y a une fille qu'habite chez moi !

Y a des détails qui trompent pas

Y a un vrai rideau y a plus un drap cloué sur la fenêtre !
Qu'est-ce que c'est que ça ? Mon Dieu, c'est une plante verte !

L'aspirateur est encore chaud
C'est trop je porte plainte !
Je vais l'emmener au labo
Pour vérifier les empreintes

On dirait que je suis plus célibataire
La coupable je la tiens
Elle est devant l'étau se resserre
Accrochée au téléphone assise en tailleur
Dans une jolie robe à fleur
Une fille me dit "Arrête ton cinéma
Et le loyer j'le paye autant que toi !"

Bénabar


Una chica vive en mi casa


(Creo que el vídeo tiene subtítulos en español, aunque en el curro no lo puedo ver y lo he puesto a ciegas. Por si acaso, pongo mi traducción macarrónica de uno de los grandes éxitos de Bénabar)

Varios indicios me tienen mosqueado
Estoy alerta
Voy a investigar para quedarme tranquilo
Esto me inquieta

Hay detalles que no engañan

Las sábanas, el edredón y la funda de la almohada
Ya no están desparejados
Junto a mi ropa hecha un gurruño
Hay prendas dobladas y planchadas

Hay detalles que no engañan
Creo que una chica vive en mi casa

Dos cepillos de dientes en el cuarto de baño
Jabón sin jabón (¿?) y el secador
Claramente no es el mío
Pequeñas bolas extrañas
Para perfumar la bañera
Una verdadera pesadilla
¡Alguien ha masacrado a mis amigas las cucarachas!

En la cocina, bolsitas de té
De verbena y camomila
Un mensaje en el contestador de una madre
Que no es la mía
¡Y que se mete con mi familia!

Hay detalles que no engañan

Alguien como quien no quiere la cosa ha fregado los platos
¿Dónde han quedado mis costumbres, mi limpieza trimestral?
Abro la nevera, ¡horror, la locura!
¡Lleno de verduras
Incluso hay fruta!

Hay detalles que no engañan
Creo que una chica vive en mi casa

¿Dónde están mis colegas haciendo el gañán frente a la tele?
¿Las cajas de pizza y las bolsas de patatas destripadas?
¿Las colillas aplastadas en los platos?
¿Mi colección de New Look? ¡Desaparecida!

En la mesilla de noche ya no hay condones sino aspirinas
Una chica vive en mi casa
También hay velas contra el olor de la nicotina
¡Una chica vive en mi casa!

Hay detalles que no engañan

¡Una cortina de verdad y no un trapo clavado en la ventana!
¿Pero qué es esto? ¡Dios, es una planta viva!

El aspirador está aún caliente
Esto ya es demasiado, me voy a quejar
Lo voy a llevar al laboratorio
Para que busquen huellas

Tiene toda la pinta de que ya no soy soltero
He encontrado a la culpable
La tengo delante, el círculo se cierra
Enganchada al teléfono, sentada con las piernas cruzadas
Con una bonita falda de flores
Una chica me dice: "¡Déjate de películas,
Que pago el alquiler igual que tú!)

19 de octubre de 2008

Gracias a una lectora desconocida que el otro día dejó un comentario en el blog, encontré un pequeño gran tesoro: Chantal Maillard e Idea Vilariño leyendo sus propios poemas.

Ahora mismo escucho Ya no.

Agradecido quedo, Quimera.

17 de octubre de 2008

Esta semana sacan disco dos de mis grandes: Bénabar y Lucinda Williams.

Después del éxito apoteósico del viaje a Amsterdam a ver al Cohen, y pese a que ninguno de estos dos tiene entre mis amiguitos ni de lejos el tirón del maestro canadiense, sueño con otro viaje para verlos en directo.

Paris? Bruxelles? ;)

New York? maybe even Nashville?

¿Por qué no?

:)

Edito:

El primer paso ya está dado :-P.

Tengo un par de entradas para ver a Bénabar en la sala Zénith de París el jueves 12 de marzo de 2009 (toca también viernes y sábado, pero ya no quedaban para ninguno de esos dos días...).

Malheureusement, ce ne sera pas à Bruxelles... du moins cette fois ;)



Bruxelles

Je n'avais pas de cadeau
Pour t'offrir à Noël
J'en voulais un très beau
J'ai pensé à Bruxelles
Offrir une ville, c'est vaniteux
Je le reconnais mais j'm'en fous
Parce que c'est quand même mieux
Que de rien offrir du tout
Tu te serais contentée
D'un cadeau moins tape-à-l'œil
D'un livre ou d'un CD
D'une paire de boucles d'oreilles
Mais dans une bague ou un collier
Je te mets au défi
De faire entrer, sans les casser
Saint-Josse et la Gare du Midi


{Refrain:}
Alors Bruxelles je te la donne
Mais faut l'dire à personne
Ca menacerait la couronne
Et j'ai donné ma parole d'homme
Qui vaut ce qu'elle vaut


Il a fallu que le roi s'en mêle
Il disait, à court d'arguments :
"C'est ma capitale, bordel !
Et ce n'est pas un présent !"
J'ai dit : "Mon King, je vous arrête
Bruxelles est un joyau
Nous sommes en période de fête
C'est idéal comme cadeau"
Il s'entêtait dans son refus
Je l'ai d'ailleurs trouvé têtu
Il disait : "C'est pas à toi
Et tu peux pas l'offrir comme ça
Bruxelles est aux Bruxellois
- C'est entendu, j'ai dit au roi
Mais ils n'en sauront rien
Ce sera notre secret, mon cher Souverain"

{au Refrain}

"Moi qui suis roturier
C'est mon seul titre de noblesse
Je voudrais négocier
Soyez cool, Votre Altesse"
Le Roi qui est un gentleman
A étudié la question
"Comme c'est pour une dame
J'vais t'faire une proposition
Bien entendu, m'a-t-il dit
Tout ça ne sort pas d'ici
Mais en échange je veux Paris
En-dessous de quoi, j'gagne pas ma vie"
"Sans hésiter, j'ai répondu
C'est d'accord, marché conclu
Avec vous Messire
Faire des affaires, c'est un plaisir"

Bénabar

(No encontraba nada
Que regalarte por Navidades
Quería algo bien bonito
Y he pensado en Bruselas.
Regalar una ciudad es vanidoso,
Lo reconozco, pero me da igual
Porque siempre es mejor
Que no regalar nada.
Te habría bastado
Con un regalo menos llamativo:
Un libro o un CD
O un par de pendientes.
Pero en un anillo o un collar
Te invito a que intentes
Meter sin destrozarlos
Saint-Josse y la Gare du Midi

{Estribillo:}
Así que te doy Bruselas,
Pero no se lo digas a nadie
Porque eso pondría en peligro la monarquía
Y yo he dado mi palabra de honor
Que vale lo que vale

El rey se ha visto obligado a intervenir.
A falta de argumentos, me ha dicho:
¡Es mi capital, coño!
¡Y no es un regalo!
Yo le he contestado: "Mi King, tranquilo,
Bruselas es una joya
Estamos en época de fiestas
Es ideal como obsequio."
Pero él se empecinaba en su negativa.
De hecho, me ha parecido algo cabezota.
Decía: "No es tuya
Y no puedes regalarla así como así,
Bruselas es de los bruselenses"
"Ya lo sé -le he dicho al rey-
Pero ellos no se enterarán de nada.
Será nuestro secreto, mi querido Soberano".

{Estribillo}

"Ser plebeyo
Es mi único título de nobleza.
Quiero negociar
Relájese, Su Alteza."
El Rey, que es un caballero
Ha estudiado la cuestión:
"Como es para una dama
Te haré una proposición."
"Por supuesto -me ha dicho-,
Esto no sale de aquí.
A cambio quiero París
Si no, ¿qué gano yo?"
Sin dudarlo he contestado:
"De acuerdo, trato hecho.
Con usted, monsieur,
Hacer negocios es un placer")
La filosofía es una novela policiaca en la que la propia víctima investiga quién le va a matar y por qué.

Fernando Savater.

15 de octubre de 2008

Y el punto común de toda mi obra creo que es la soledad, porque cuando uno escribe se siente muy solo. Es una actividad, un acto que tiene que ver con la necesidad de comunicar, con el humanismo seguramente. Como te decía antes, no creo en la literatura con mensaje, con justificación, pero sí creo en la literatura que es un grito, una llamada a los otros.

Jean-Marie Gustave Le Clézio

14 de octubre de 2008

Into my arms



I don't believe in an interventionist God
But I know, darling, that you do
But if I did I would kneel down and ask Him
Not to intervene when it came to you
Not to touch a hair on your head
To leave you as you are
And if He felt He had to direct you
Then direct you into my arms


Into my arms, O Lord
Into my arms, O Lord
Into my arms, O Lord
Into my arms

And I don't believe in the existence of angels
But looking at you I wonder if that's true
But if I did I would summon them together
And ask them to watch over you

To each burn a candle for you
To make bright and clear your path
And to walk, like Christ, in grace and love
And guide you into my arms

Into my arms, O Lord
Into my arms, O Lord
Into my arms, O Lord
Into my arms

And I believe in Love
And I know that you do too
And I believe in some kind of path
That we can walk down, me and you
So keep your candle burning
And make her journey bright and pure
That she will keep returning
Always and evermore

Into my arms, O Lord
Into my arms, O Lord
Into my arms, O Lord
Into my arms

Nick Cave & The Bad Seeds

13 de octubre de 2008

Ayer, a bordo del tren que me llevaba de Compiegne a París. Frente a mí, una joven (¿19 años?) y un joven. Trato de combatir el interés que tomo por la joven, por su encanto, y, para lograrlo, la imagino muerta, en estado de cadáver avanzado, sus ojos, sus mejillas, su nariz, sus labios, todo en plena putrefacción. Nada fue eficaz. El encanto que ella desprendía seguía actuando sobre mí. Tal es el milagro de la vida.

Emil M. Cioran

9 de octubre de 2008

That's all she rode

Lo que pretendía ser una oda a mi querido compañero de viajes ha acabado convirtiéndose, caprichos del destino, en una elegía.

El pasado martes, a eso de las ocho y media de la mañana, el Toledo acabó sus días en Toledo, como no podía ser de otra manera.

Afortunadamente, su pérdida es la única que hay que lamentar, porque no hubo desgracias personales.

Salvo porque tengo el cuello algo magullado, yo me encuentro perfectamente y, después de un par de días fuera, dedicados entre otras cosas a buscarle sustituto al Toledito, hoy vuelvo a mi apasionante curro.

3 de octubre de 2008

300.000

Hoy mi Toledo ha cumplido kilómetros. Tras algo más de 12 años de vida, ha alcanzado los 300.000. Ahí es nada.

Aún recuerdo como si fuese ayer nuestro primer viaje, quince días después de sacarme el carnet, y lo mal que se lo hice pasar en un empinado repecho en Galicia, en el que de poco me sirvieron las lecciones que mi padre me dio sobre cómo arrancar en cuesta.

Y los golpes tontos que le he dado a lo largo de estos años, incluyendo uno que ya llevará marcado de por vida, contra una viga en el aparcamiento de la Consejería.

Y tantas y tantas horas soportando sin rechistar mis turrones mentales, mi música triste ;) y melancólica (esas sobredosis de Lucinda Williams...).

Y tantos momentos buenos (uf...), y no tan buenos (ay...), y alguna que otra llorera, y muchos gritos de rabia, de emoción, de alegría.

Y todas esas escapadas, en solitario (y con Lúa :) o con la panda, a las posesiones de la familia, como la que ya tenemos preparada para dentro de unas semanitas, D.m., con Empalme incluido.

Por todo esto y mucho más: Gracias, Toledo.

1 de octubre de 2008

Too much overhead in my head

Ayer, rellenando el depósito del coche poco después de las ocho de la mañana, tuve una revelación.

Una revelación de las mías, claro, pequeñita, discreta. Pero importante, nonetheless.

En contra de mi costumbre, y para decepción de mis querid@s fans, no la revelaré yo aquí a mi vez. Valga simplemente el título de este post como (auto-)recordatorio de por dónde tengo que ir.

overhead

1. Resources (in computing usually processing time or storage space) consumed for purposes which are incidental to, but necessary to, the main one. Overheads are usually quantifiable "costs" of some kind.

Examples: The overheads in running a business include the cost of heating the building. Keeping a program running all the time eliminates the overhead of loading and initialising it for each transaction. Turning a subroutine into inline code eliminates the call and return time overhead for each execution but introduces space overheads.

2. (Communications) Information, such as control, routing, and error checking characters, that is transmitted along with the user data. It also includes information such as network status or operational instructions, network routing information, and retransmissions of user data received in error.

Una vez detectado el problema, ahora sólo me queda simplificar mis protocolos de funcionamiento, liberar recursos, quizá hasta reinstalar el sistema operativo (o incluso cambiarlo por uno de software ¡libre!) para conseguir que la máquina trabaje a pleno rendimiento de una puñetera vez...