29 de octubre de 2008

Monospace



Elle me manipule...
Elle ondule, et moi, je roucoule
Quand elle demande la lune
J'y peux rien, mais j'hulule
Elle est tellement pure
Un concentré de femme idéale
En la diluant dans l'eau
On pourrait faire dix filles normales
Ce n'est qu'une petite chanson d'amour de plus
Quand je pense à elle de drôles de choses se passent
Parfois je m’imagine
Sur la route des vacances
En bon chef de famille
Au volant d’un monospace
Avec un cercle en plastique
On appuie dessus ça sort, ça fait porte gobelet
Et un truc très pratique
Pour ranger les pièces de monnaie
Rester bloqué sur l’autoroute
Chassé croisé du mois d’août
Pourrait presque me tenter
Si elle s’assoit à mes côtés
Les enfants un peu de silence
Vous attendrez maintenant
La prochaine station essence
Fallait y penser avant
Ce n'est qu'une petite chanson d'amour de plus
Quand je pense à elle de drôles de choses se passent
On me verra peut-être
A la tombée du jour
Me balader en poussette
Au bord de la mer
Congés d’été, si elle y tient
Je deviendrai un aoûtien
Mais j’insiste sur un point
Et je déclare devant témoin
Même si elle menace, me supplie à genoux
Je n’irai pas manger une glace avec un pull autour du cou.

Bénabar

(Monovolumen

Ella me manipula
Se mueve y yo me arrullo
Cuando pide la luna
Como no puedo dársela, aúllo.
Es tan pura,
Un concentrado de mujer ideal,
Diluyéndola en agua,
Se podrían obtener diez chicas normales.
No es más que otra cancioncilla de amor,
Cuando pienso en ella, cosas raras pasan.
A veces me imagino
En la carretera, de vacaciones
Como un buen padre de familia
Al volante de un monovolumen
Con un cacharro de plástico
Que lo aprietas y sale un posavasos
Y una cosa muy práctica
Para guardar monedas.
Quedarme atrapado en la autopista
En pleno mes de agosto
Podría casi ser tentador
Si ella está sentada a mi lado.
¡Niños, un poco de silencio!
Ahora tendréis que esperar
a la próxima gasolinera,
haberlo pensado antes.
No es más que otra cancioncilla de amor,
Cuando pienso en ella, cosas raras pasan.
Quizá me veáis
Al atardecer
Pasearme empujando un carrito
Al borde del mar.
Vacaciones de verano, si ella quiere
me haré “agostino”.
Pero insisto en una cosa,
Y lo declaro ante testigos,
Aunque me amenace, aunque me lo pida de rodillas
¡Nunca iré a tomar un helado con el jersey alrededor del cuello!)

No hay comentarios: